Page 149 - Annales EH 1998-2018
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Constatant cela, et constatant aussi la montée en puissance de nouveaux grands
concurrents, principalement asiatiques, les Etats occidentaux dominants essaient de
maintenir leurs avantages acquis, en se préparant à d’éventuels conflits découlant de
cette situation mondiale instable. Ils savent qu’ils sont en déclin démographique et en
déclin idéologique, et que leur leadership mondial est de plus en plus incertain.
Ils ont donc commencé à s’organiser préventivement depuis les années 1970, en res-
tant bien positionnés sur les ressources essentielles, notamment en énergie et en ma-
tières premières.
Et pour mieux se renforcer, ils ont trouvé un intérêt commun dans une nouvelle
croisade mondiale qui leur permet de préparer préventivement leurs forces en cas de
crise, tout en obligeant leurs concurrents émergents à limiter leur propre développe-
ment. Le prétexte de cette croisade, c’est de sauver la Terre d’une supposée catastro-
phe environnementale, provoquée par un réchauffement excessif causé par le CO²
émis par les activités humaines. Il faut alors limiter les émissions de CO² au moyen
de technologies coûteuses…que seules les économies les plus riches peuvent suppor-
ter en restant concurrentielles. Le Royaume Uni a initié cette nouvelle voie sous le
gouvernement Thatcher, et des lobbies l’ont prolongée dans les autres nations occi-
dentales. Là, il semble que les occidentaux ont joué aux apprentis-sorciers sans mai-
trise suffisante des conséquences. Revoyons les faits, et leur mise en scène.
Un tel prétexte étant scientifiquement faux, il a fallu lui donner une crédibilité tout de
même, au moins sur le plan politique et médiatique, en mobilisant tous les moyens
possibles, y compris l’ONU. Plusieurs milliards de dollars par année ont été progres-
sivement investis dans ce but.
Avec cette manne financière, des gouvernements occidentaux ont fortement incité
leurs instituts de recherche à démontrer des théories climatiques alarmistes pourtant
contraires aux évidences scientifiques. Des mass-medias ont été abreuvés
d’informations sensationnelles, de scoops catastrophistes, des associations et des
ONG ont été encouragées et subventionnées pour aller elles aussi dans le sens de la
nouvelle propagande, politiquement correcte, associant artificiellement l’alarmisme
environnemental et le développement durable.
C’était facile, car il existe dans les pays impliqués une corrélation d’intérêts entre la
plupart des politiciens, des médias, et des chercheurs. Les politiciens vont prudem-
ment dans le sens des opinions publiques majoritaires, et ils ont besoin d’artifices
pour occulter les problèmes sociétaux du moment, auxquels ils ne parviennent pas à
apporter de solution satisfaisante. De plus, leur ego se complait à "sauver le climat".
Les médias prospèrent, et pour certains survivent, grâce au sensationnel et au scoop
permanent. L’alarmisme leur apporte une matière opportune. Enfin, beaucoup de
scientifiques et d’organismes de recherche ont besoin de fonds pour continuer à exis-
ter, et ils en reçoivent lorsqu’ils travaillent dans le sens de la tendance officielle du
moment. Tous continuent donc de concert, tant que la situation ne se retourne pas.
Mais elle se retournera inévitablement, tôt ou tard. Car contrairement à ce que pré-
tend la propagande alarmiste, le réchauffement climatique actuel, qui ne durera vrai-
semblablement pas longtemps, n’est en aucun cas une menace, mais plutôt un bien-
fait naturel et une chance pour le vivant planétaire.
Le climat de la Terre a toujours varié, et sauf en cas d’accidents (météorites, volca-
nisme, flux cosmiques) les périodes chaudes ont été pour l’humanité plus favorables
que les périodes froides. Les grands cycles chauds étant statistiquement 4 fois plus
courts que les froids, il vaut mieux profiter tant qu’on le peut des quelques dixièmes
de degrés de plus que la nature nous accorde, surtout dans les conditions actuelles,
où le réchauffement est moindre que dans d’autres périodes chaudes précédentes. Le
froid reviendra, malheureusement pour nous.
On entend dire malgré tout qu’il serait scientifiquement prouvé que le CO² produit
par l’humanité pourrait être la cause d’un réchauffement climatique "catastrophique".
Conférence des ONG en statut à l’ONU / Comité du Développement – Genève Rapport de relance Marc CARL mai 2008 page 2