Page 48 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL De la grande crise à la grande purge
CHARTE FONDAMENTALE
des Principes Sociétaux Protecteurs
(rédaction 1999 avec 1 préambule et 13 clauses + 1 clause annexe, par le réseau international
d'ONGs éco-humanistes Gaia Mater, admis en statut consultatif permanent à l'ONU en 2006)
Préambule. L’Humanité est l’ensemble intelligemment organisé de l’espèce humaine.
Elle se détermine selon sa propre volonté et son intérêt général. Elle se renforce dans une
communauté solidaire fédérant toutes ses forces, où aucune partie ne nuit à l’ensemble,
et où chaque partie contribue au renforcement équilibré de l’ensemble. Les nécessités de
sa protection dans son environnement et dans sa société, intégrées dans ses lois,
justifient légitimement la préservation de sa cohésion, et obligent toutes ses parties. Est
légitime le fait qui procède d’une volonté majoritaire librement et sainement exprimée,
sans s’opposer à l’intérêt général humain. Dans ces conditions, des principes universels
fédérateurs fondent les règles et les modèles, et leur donnent un sens, en insistant
particulièrement sur les valeurs intra-sociétales les plus utiles à sa cohésion, telles que le
respect, la justice, le partage, la solidarité, et l’auto-correction permanente. Ainsi :
● Le devoir de chaque Être humain est de contribuer en permanence à la survie et au
bonheur de l’Humanité, et donc à l’optimisation de son développement, par son organi-
sation, son information, sa résilience, et sa bonne réactivité, impliquant de :
● Protéger au maximum et en priorité l’Humanité, unie dans sa diversité, dont chaque
membre est égal aux autres en droits et en devoirs, et libre de ses propres croyances,
dont l’expression ne doit pas cependant être contraire à l’intérêt général humain .
(*)
● Favoriser l'amélioration, la défense, et la transmission du patrimoine de l'Hu-
manité, non nocif à elle-même, au profit des générations actuelles et futures ;
développer avec prudence et détermination le savoir et l’outil.
● Connaître le mieux possible les êtres, les choses, et les forces de tout
l’environnement, s'y adapter en permanence ; libérer et éduquer la pensée
humaine pour gérer au mieux l’apparence et l’incertitude ; empêcher, corriger, et
sanctionner, toute corruption de l’information.
● Bien gérer l’environnement dans lequel et par lequel l'Humanité se développe,
ne pas y épuiser ou détruire, sauf nécessité majeure d’intérêt général, les res-
sources et les biotopes ; respecter et faire respecter partout, localement et globale-
ment, les limites de développement permettant les meilleures interactions sociéto-
environnementales possibles, sans excès démographique ou technologique ; optimi-
ser la santé et la sécurité dans toute structure humaine.
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