Page 44 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge


              C’est donc clair : il faut désormais réagir plus

                efficacement, l’indignation ne suffit plus.

              Car lorsque la violence et la destruction inter-humaines se développent et se généra-
           lisent, il faut s’y opposer concrètement, courageusement, et à temps. Pour protéger
           notre ensemble sociétal, dont l’équilibre et la cohésion conditionnent notre survie,
           mieux vaut créer notamment des anticorps sociétaux, permanents et réactifs.

           Le saviez-vous ?   Beaucoup de prédateurs sociaux, gangsters, terroristes, extrémistes
           religieux ou politiques, sont recrutés par des services officiels d’espionnage et de subver-
           sion  (principalement  ceux  de  l’OTAN,  des  USA,  et  de  leurs  supplétifs)  pour  diverses
           basses-œuvres. C’est ainsi que des extrémistes chrétiens et musulmans collaborent à
           l’occasion, entre eux, mais aussi avec des partenaires aussi opposés que des crypto-
           gauchistes et des néo-nazis, et avec des narco-trafiquants et des bandes mafieuses, dans
           une même mouvance criminelle qui ne connait pas plus de scrupules que de frontières. Le
           terrorisme  et  la  criminalité  organisée  communient  là  dans  une  même  violence  anti-
           humaine. On connait le cas de groupes néo-nazis participant à des opérations conjointes
           avec des jihadistes ou des mafieux juifs, et le cas de bandes armées de chrétiens uniates
           qui, par haine des orthodoxes slaves, combattent aux côtés d’extrémistes musulmans en
           Tchétchénie, dans les Balkans, en Syrie, en Irak, en Afghanistan, et ailleurs, montrant à
           quel point le terrorisme et la criminalité
           organisée  sont  réciproquement  per-
           méables  et  complices  lorsqu’ils  sont
           instrumentalisés  pour  contribuer  à  un
           chaos  sociétal,  opposant  finalement
           tous contre tous, selon les plans et les
           besoins des ploutocrates dominants.
             Tout ceci porte la marque de ce que
           l’expression   populaire   résistante
           courante  appelle  le  "système",  c’est-à-dire  le  système  plouto-impérialiste  occidental
           américano-centré, agissant par de redoutables groupes de pression, qui sont souvent
           comparés à des pieuvres sachant se dissimuler pour éviter d’être détectées par leurs
           proies.  Mais  on  peut  les  repérer  de  mieux  en  mieux,  comme  on  l’a  déjà  fait  pour
           certains de leurs centres de subversion, instituts d’influence, et think-tanks, allant de
           l’institut Tavistock à l’US Aid en passant par le Club de Rome, la Société Fabienne, la
           NED,  les  réseaux  Soros,  et  beaucoup  d’autres,  opérant  en  coordination  avec  les
           Services  Spéciaux  officiels  des  gouvernements  complices.  On  peut  alors  d’autant
           mieux s’en méfier et les contrer. Ce qui constitue une partie importante de l'activité des
           nouveaux volontaires "sY", agents majeurs d'autoprotection sociétale (voir ci-après).

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