Page 40 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

                Dans cette situation, même si les problèmes qui alimentent les tensions et qui
             sous-tendent les conflits ont été artificiellement créés pour faciliter une macro-
             prédation économique, ils risquent d’être résolus par de multiples moyens de
             violence,  parce  que  les  principaux  instigateurs  (plouto-impérialistes  occiden-
             taux)  se  sont  acculés  à  utiliser  jusqu’aux  pires  moyens,  pour  résoudre  des
             manœuvres et des conséquences qui leur sont devenues ingérables.
                Rappelons que sur le plan économique, ces ploutocrates ont maquillé autant
             que possible l’inévitable faillite de leur système financier et de leurs États sup-
             ports, pour profiter jusqu’au bout des flux artificiels grâce auxquels ils se sont
             enrichis au-delà de toute mesure, au détriment de l’intérêt général humain.
                 Pour ne pas être supplantés par des concurrents émergents, ils tentent d’éviter
             de trop perdre trop tôt, en recyclant opportunément une partie de leur butin. Dans
             ce  processus,  ils  manigancent  de  nouveaux  partenariats  et  de  nouveaux
             moyens, tout en optimisant leur prédation par l’appropriation préventive de di-
             verses ressources stratégiques, dont ils spolient les légitimes détenteurs, par la
             force, et grâce aux énormes réserves monétaires qu’ils ont accumulées.
                Leur super-classe mondiale illégitime n’a aucun scrupule à investir dans des
             actifs stratégiques spoliés. Son but est de se positionner préventivement pour
             pouvoir  encore  disposer  de  moyens  suffisants,  lors  de  la  faillite  systémique
             généralisée  attendue.  Partout  dans  le  monde,  ses  principaux  membres
             privatisent officiellement en abusant de droit locaux bafoués. Ils achètent ou
             louent de manière  privée des  terres cultivables,  des  gisements de  matières
             premières, des zones  de  pêche,  des biens  immobiliers, des usines,  etc, en
             spoliant  les  légitimes  exploitants  autochtones  et  les  collectivités  locales,
             déstabilisant encore plus les sociétés impactées et les victimes de cette ultime
             néo-colonisation  sans  frontières.  Ce  qui  sème  encore  plus  de  ferments
             d’injustice et de révolte, augmentant d’autant les tensions sociétales.
                                                Et  sur  le  plan  démographique,  ces
                                             ploutocrates  apatrides  en  opposition
                                             d’intérêts  avec  le  reste  du  monde  ne
                                             peuvent pas accepter d’être débordés
                                             par des populations allogènes non maî-
                                             trisables. Ils ne peuvent cependant plus
                                             se  fourvoyer  dans  une  compensation
                                             impossible  en  renforçant  la  démogra-
             phie endogène des sociétés-supports occidentales, sociétalement démotivées et
             malades, à plus forte raison dans une population terrestre déjà considérée comme
             surnuméraire,  compte-tenu  des  capacités  supposées  du  biotope  planétaire  à
             supporter, en l’état, les impacts et les prélèvements de tous les humains actuels.

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