Page 18 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL un grand projet humain / synthèse introductive
Car dans la conjoncture moderne, là où une faction interne en acca-
pare la direction et la manipule dans des conditions devenant trop iné-
quitables et non conformes à l’intérêt général, il peut en résulter un
phénomène gravement incapacitant pour notre développement hu-
main, voire suicidaire selon les choix technologiques et de de compor-
tements du moment. Seule l’adhésion intelligente volontaire de
l’ensemble socialisé humain à un projet collectif d’intérêt général peut
garantir le meilleur développement et la survie de l’espèce humaine.
Pour réussir cela, il faut lutter contre la désinformation, la concur-
rence sauvage, l’abus, la prédation, et l’abrutissement de masse par des
croyances et des incitations contraires à l’intérêt général de l’Humanité.
Et il faut s’organiser selon des principes supérieurs incontournables,
clairement profitables à l’intérêt de toute la collectivité humaine, y évi-
tant l’accaparement et le détournement des pouvoirs et des ressources
d’utilité générale.
Fruit d’un long mûrissement historique, l’éco-humanisme incite à
faire partager ces principes, cette volonté, et cette organisation, par le
plus possible d’Êtres humains, en libérant leur réactivité et leur intelli-
gence collective en conséquence. Ceci pour pouvoir construire la sy-
nergie nécessaire à l’accomplissement d’un grand projet évolutif naturel
par lequel nous pourrons -intelligemment unis- réussir durablement
notre projection, notre développement, et par là notre survie, dans
notre environnement universel.
Un environnement où, notamment, nous pourrons de mieux en
mieux utiliser une faculté animale naturelle adaptative dont notre es-
pèce a déjà bien su tirer profit : le déport dans l’espace-temps.
C’est une faculté adaptative naturelle des organismes qui les aide, de-
puis l’aube de la vie sur Terre, à échapper aux inconvénients et aux dan-
gers venant de l’environnement perçu : un organisme animal qui s’écarte
d’un danger repéré augmente d’autant la distance et le temps nécessaires
à l’agent dangereux pour l’atteindre. C’est simple et profitable.
Avec cela, l’Être humain a développé lui aussi une réactivité instinc-
tive l’incitant à se déplacer opportunément dans l’espace disponible,
physiquement puis aussi mentalement, pour résoudre les problèmes
pressentis ou constatés de son environnement.
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