Page 77 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

               En effet, ces ploutocrates pourraient ne pas être directement accusables, en
            tant que victimes apparemment passives. Et ils pourraient aussitôt après propo-
            ser, voire imposer, comme remède à la crise générale constatée, un nouveau
            système financier mondial plus durable et plus lucratif pour  eux, assorti d'un
            pouvoir connexe renforcé sur les peuples ruinés. Effectivement, l'ONU et ses
            organes (FMI, BM, OMS) continuent à être instrumentalisés dans ce sens, pen-
            dant  que  des  populations  apeurées  sont  poussées  à  accepter  des  mesures
            d'urgence liberticides, pour les protéger du désastre "coronaviral" provoqué
               Or,  la  finalité  d’un  tel  projet  anti-sociétal  ne  va  pas  dans  l'intérêt  des
            principaux opposants géopolitiques orientaux, qui sont animés par d'autres
            valeurs civilisationnelles,  et par  d'autres  nécessités  de  développement,  et
            qui réagissent de mieux en mieux aux menaces et aux provocations. Ayant
            compris  qu'ils  devraient  renforcer  leurs  structures  nationales  en  prévision
            d’un inévitable choc global, ces opposants ont exploité à leur rythme la mon-
            tée du stress pandémique pour justifier des mesures ad-hoc chez eux.
               Ils se préparent à leur manière à une situation conflictuelle mondiale en
            aggravation, où sous la pression des ploutocrates organisateurs, les princi-
            paux  dirigeants  politiques  occidentaux,  complices  manipulés,  essaient  de
            déstabiliser leurs adversaires avec des menaces en tous genres, appuyées
            sur une délirante propagande médiatisée, et avec divers blocus devenant de
            moins en moins efficaces et crédibles.
               Ce  qui  est  devenu  inopérant,  puisque  même  si  l'OTAN  concentre  ses
            forces offensives, y compris porteuses d'armes nucléaires, au plus près des
            territoires adverses, la supériorité militaire mondiale est passée dans le camp
            oriental,  surtout  en  raison  des  moyens  russes,  désormais  quasiment  invin-
            cibles.  Quant  à  la  nouvelle  puissance  économico-financière  émergente  de
            l'organisation de Shangaï (OCS), même si elle n'a pas encore réalisé tous ses
            objectifs, elle a déjà assez de moyens pour piloter en cas de besoin un redé-
            ploiement de l'économie mondiale, avec ou sans partenariat occidental.

               Une lourde incertitude subsiste cependant, dans la mesure où l'on ne peut
            malheureusement pas prévoir la réaction ultime des ploutocrates manipula-
            teurs acculés à l'échec, ni celle de leurs principaux comparses ruinés, tous
            ayant besoin d'un reset mondial, suivi d'une réorganisation, qui leur profitent.
            Ils peuvent notamment lancer de vraies pandémies de virus fortement mortels
            et génétiquement pilotables (dont dispose déjà la DARPA) qui peuvent tuer
            beaucoup plus de gens que les bombes atomiques. Et ils peuvent ouvrir de
            multiples terrains d'affrontements armés indirects.


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