Page 74 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

                  Une opération de terrain avait démarré aussitôt après sur le territoire chinois, à
             l'occasion des Jeux Militaires Internationaux de Wuhan, auxquels participaient
             des militaires américains contaminés mais porteurs sains (et qui ont contribué à
             leur insu à répandre le virus un peu partout, y compris aux USA et en Europe).
             Comme par hasard, l’Iran était touché aussi, mais les Chinois devaient être dé-
             clarés  premiers  responsables  de  l'infection  à  cause  de  leurs  chauves-souris.
             Finalement, ce mauvais cirque a mal tourné, puisque la Chine a esquivé le coup,
             et a renforcé sa cohésion sociale et administrative à cette occasion. Les autorités
             chinoises suivaient ces activités, et avaient prévu des contre-mesures. Le pro-
             cessus est donc revenu comme un boomerang vers ses envoyeurs occidentaux.

                L'esquive a mobilisé notamment une colla-
             boration intelligente entre la Chine et Cuba, qui
             ont  rapidement  mis  au  point  des  protocoles
             thérapeutiques  et  des  médicaments  efficaces
             contre le nouveau coronavirus. Ce qui sapait les
             tentatives (prévues lors de l'Event201) de pro-
             duire et de revendre massivement des vaccins occidentaux inutiles, en vue de
             réaliser quelques milliards de profits au passage, avant et après le choc écono-
             mique  induit.  Les  laboratoires  cubains  BioCubaFarma,  et  le  laboratoire  sino-
             cubain ChangHeber de Changchun (Jilin), ont mis au point des dérivés d'Inter-
             feron (Alfa 2b-rec), déjà utilisés à Cuba avec l'Heberon  AlfaR, plus ciblés et
             efficaces que des génériques de sels de chloroquine. Ceci d'autant mieux que
             les chinois avaient déjà travaillé sur de tels virus depuis 2015.
                Les Chinois se sont donc protégés à temps, ils ont désamorcé les fausses ac-
             cusations contre eux, et ils se sont retrouvés en position renforcée, au point que la
             Chine, qui avait confirmé la pandémie fin décembre 2019, a pu transmettre gratui-
             tement deux mois plus tard à l'OMS les données nécessaires à un vaccin. Ce qui
             a été un geste publiquement symbolique, dans la mesure où la main qui donne est
             traditionnellement  considérée  comme  au-dessus  de  celle  qui  reçoit  (et  qui  en
             l'occurrence était dans une position ambigüe), montrant notamment que grâce à
             cette pandémie les laboratoires chinois avaient pu progresser en savoir-faire, et
             leur administration politique centrale progresser en pouvoir sur les provinces.
                Ce retournement est accablant pour les dirigeants politiques occidentaux
             impliqués, surtout dans la mesure où les conséquences non maitrisées de
             cette  opération  risquaient  d'aggraver  une  crise  économique  mondiale,  la-
             tente  depuis  2008,  et  capable  de  saper  définitivement  le système  écono-
             mique qui régit leurs populations et leur domination. Pourtant, lorsque cette
             crise s'est effectivement amplifiée, au lieu de réagir aussi rapidement que
             leurs adversaires, les principaux dirigeants occidentaux ont fait l'inverse.

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