Page 76 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

                Ce qui a soulagé les efforts de la Chine (acheteur majeur), alors que dans
             ces  conditions,  les  producteurs  pétroliers  américains  et  moyen-orientaux  ne
             peuvent pas suivre longtemps et encourent de fortes pertes. Le gagnant appa-
             rent de l'affaire est déjà, à ce stade, le tandem sino-russe et ses partenaires.
                On peut donc se demander à qui devait profiter réellement cette aven-
             ture-boomerang. Et dans ce questionnement, est-ce que des ploutocrates
             occidentaux occultes ont pu être aux manettes depuis le début, y compris
             pour l'amplification délibérée des causes et des conséquences ? C'est mal-
             heureusement une possibilité qu'on ne peut pas exclure. Car en considérant
             le  bilan  pandémique  officiel  d'environ  200.000  infectés,  90.000  guéris,  et
             10.000 morts (à vérifier) en 3 mois, comparé à la moyenne mondiale de plus
             de  2,5  millions  de  morts  par  an  d'affections  respiratoires  semblables,  le
             Covid19 n'est statistiquement pas très dangereux. En son temps, la grippe
             espagnole avait fait entre 50 et 100 millions de morts.
                Et  si  ce  virus  n'est  pas  capable  de  tuer  en  masse,  mais  qu'il  produit
             beaucoup d'effets nocifs non médicaux, il s'agit alors plutôt d'un agent de
             déstabilisation socio-économique intentionnelle. En recherchant pourquoi sa
             cascade d'effets induits catastrophiques n'a pas été stoppée à temps, on
             arrive effectivement à l'évidence que le but de ses manipulateurs était un
             stress socio-économique à grande échelle, crapuleusement exploitable. Une
             seconde déduction connexe amène ensuite logiquement à penser que tout
             cela ait pu être prémédité dans le cadre d'un agenda ploutocratique subver-
             sif,  déjà  décelé  et  suivi  par  beaucoup  d'observateurs,  visant  à  un  grand
             "reset" illégitime du pouvoir financier occidental mondialisé.
                Ce qui peut expliquer aussi pourquoi certains responsables politiques occiden-
             taux, à la fois incompétents et complices, ont été les premiers dindons de cette
             farce, sacrifiés pour subir l'opprobre publique. Car dans ces conditions, il fallait que
             la responsabilité apparente de la liquidation économique du système capitaliste
             actuel, devenu à bout de ressources et encombrant pour ses ploutocrates, porte
             sur des responsables de second rang plutôt que les véritables opérateurs.
                En l'occurrence, on afficherait l'incompétence de ces dirigeants politiques in-
             capables de gérer un accident pandémique qui bloque au mauvais moment le
             fonctionnement économique mondial. Avec ou sans rétablissement rapide des
             Chinois (qu'on ne peut plus accuser -sans rire- d'être responsables de l'infection
             par leurs chauves-souris), l'objectif d'un chaos systémique ingérable était donc
             prévu, dans tous les cas, pour déboucher sur une réorganisation mondiale ren-
             due inévitable, où dans l'écroulement prévu, les dettes des ploutocrates manipu-
             lateurs pourraient être déclarées irrecouvrables par force majeure.


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