Page 17 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL De la grande crise à la grande purge
Mais depuis que leur machinerie prédatrice, alimentée par des
dettes artificielles et une monnaie truquée, s’est trop usée, ils ont pu
de moins en moins payer, et intéresser, les moyens militaires, policiers,
politiques, religieux, médiatiques, et criminels, nécessaires à leurs ma-
nœuvres. Et ils ont atteint un seuil de rupture irréversible fin 2007.
Ils ont alors décidé d’abandonner à son sort leur principal proxy
usé, les USA, en tentant un ultime partenariat compensatoire avec
des élites asiatiques, pour préserver leur butin et leur sécurité.
Voyant les plus gros rats se préparer à quitter le navire occidental,
une partie réveillée des populations abusées a finalement ressenti,
surtout depuis l’alerte financière de 2008, que leur intérêt sociétal le
plus urgent était désormais dans une autodéfense réactive.
Dans de plus en plus de pays, une réaction s’est effectivement organi-
sée, à la fois contre la prédation ploutocratique, et contre la menace
islamiste connexe, qui multipliait ses prêcheurs, ses mosquées et ma-
drasas jihadistes, recrutant activement dans les bandes et gangs ethno-
religieux des migrants et des néo-convertis islamisés, aidés à l’occasion
par des groupes et partis gauchistes, ultimes orphelins désorientés du
communisme, paradoxalement réduits à aider leurs pires ennemis à
présenter l’islam comme une inoffensive religion méconnue.
Piètre artifice, pour qui sait par
exemple que d’importantes unités
para-militaires de mercenaires
jihadistes, regroupant plusieurs
dizaines de milliers de combat-
tants, ont été positionnées par
l’OTAN, non seulement en Asie, en
Afrique et au Moyen-Orient, mais
aussi en Europe, dans les sanc-
tuaires islamisés des Balkans. Des
combattants-psychopathes y ont
été entrainés, équipés, payés, et
leur encadrement, souvent lié au
milieu criminel des mafias régio-
nales et du narco-trafic, a bénéfi-
cié d’une impunité de fait.
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