Page 13 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

               Leur  projet ?  Une  déclaration  de  David  Rockefeller  (co-fondateur  du
            groupe de Bilderberg, président de la Chase Manhattan Bank, etc) le 6
            juin 1991 au groupe de Bilderberg, a été édifiante à cet égard : "La sou-
            veraineté  supranationale  d’une  élite  intellectuelle  (sous-entendu,  sous
            leadership sioniste) et de banquiers mondiaux est assurément préférable
            à l’auto-détermination nationale pratiquée dans les siècles passés".
               Cette pseudo-élite intellectuelle et bancaire, qui a affaibli préventi-
            vement la réactivité sociale de ses victimes, a prospéré en organi-
            sant à son profit une libre appropriation privée des moyens de pro-
            duction et de distribution, avec une marchandisation du maximum
            possible de ressources, dans un cadre comptable et juridique ad-hoc,
            imposé et piloté par une puissante organisation occulte.

               Elle a manipulé ainsi des autorités instituées, politiques, judiciaires,
            médiatiques, financières, dans un système protégé par un mercena-
            riat  armé.  Tant  que  ce  mercenariat  a  été  suffisamment  payé  et
            obéissant, et que des autorités associées ont trouvé intérêt à colla-
            borer avec ce qui les enrichissait, la prédation plouto-impérialiste a
            pu  perdurer.  Cependant,  lorsque  son  organisation  financière
            s’affaiblit, et que sa protection ne peut plus être assez payée, un tel
            système se désagrège. Et au 21 ème  siècle, ce phénomène s’est activé.

             Gr. Bilderberg 1954                   Pourtant,  même  s’ils  ne
                                                pouvaient plus éviter l’inévi-
                                                table,  les  décideurs  de  ce
                                                système  ont  préféré  conti-
                                                nuer, tant qu’ils le pouvaient
                                                encore,  et  quoi  qu’il  ad-
                                                vienne, à jouir au maximum
                                                de  leur  pouvoir,  en  conti-
                                                nuant à l’exercer selon leurs
                                                propres règles et besoins, au
            sein de leur pseudo-élite cooptée, mais dans des relations restant em-
            preintes -enfer oblige- de concurrence et de droit du plus fort.
               Ainsi, vivant aux dépens de la société humaine, et contre l’intérêt
            général humain, ils ont continué à constituer un parasitisme sociétal
            délétère,  prétendant  agir  paradoxalement  pour  le  salut  collectif ;
            autrement dit, une maladie déguisée en remède.

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