Page 9 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL               De la grande crise à la grande purge

                Et cette connivence empêchant les victimes de s’organiser efficace-
            ment dans l’intérêt général, cela les a menées au désastre.
               Ainsi, une entité ploutocratique impérialiste (avec sa composante acti-
            viste sioniste) a pu manipuler des sectes théocratiques abrahamiques (et
            notamment des idiots-utiles islamistes très agressifs) pour déstructurer
            et  piller  le  plus  possible  d’autres  commu-
            nautés.  Pendant  que  l’entité  prédatrice
            ploutocratique sapait et affaiblissait les dé-
            fenses sociétales des peuples qu’elle pillait,
            la  théocratie  abrahamique  profitait  de  cet
            affaiblissement  pour  renforcer  sa  propre
            emprise, en accentuant le chaos général.
                Les principales défenses sociétales sapées ont été l’homogénéité eth-
            no-culturelle, et la réactivité civique et politique légitime. Sans scrupules,
            les corrupteurs ont actionné les structures et les moyens les plus corro-
            sifs pour saper les résistances des Etats et des communautés visés.
               Malgré tout, le pire ne pouvant jamais être écrit d’avance, un dé-
            sastre peut être empêché, et des dégâts réduits, par réaction suffi-
            sante  -même  in  extremis-  des  personnes  et  des  peuples  menacés.
            Plutôt que de se laisser aller à une sinistrose fataliste, mieux vaut
            réagir utilement tant que c’est encore possible. On peut sortir d’une
            situation  cauchemardesque  en  imaginant  un  meilleur  scénario,  et
            en le réalisant. Pour cela, il faut oser savoir, et savoir oser.
               C’est ce que favorise depuis plus de 26 siècles un grand mouvement
            métaculturel sans frontières, qui s’est progressivement renforcé avec
            les apports de grands penseurs de diverses origines, et qui incite à la
            préservation de la Maison humaine par intelligence collective, dans une
                                        (*1)
            organisation sociétale résiliente   où chaque Être humain bien sociali-
            sé, aussi libre que responsable, doit être protégé et co-décideur.
               D’abord appelé humanisme, son expression moderne la plus structurée
            et mature est devenue l’éco-humanisme. Ce solide corpus métaculturel a
            déjà surmonté les aléas de l’Histoire, et il continue à contribuer de ma-
            nière particulièrement opportune et constructive à ce que chaque Être
            humain ait les moyens de savoir, et d’oser, autant dans son propre inté-
            rêt que dans l’intérêt général de l’Humanité. Ce qui peut aider à faire et à
            appliquer de bons choix quand la situation devient critique.

               (*1)  Le concept de résilience qualifie, tant pour les individus que pour les commu-
            nautés, leur aptitude à supporter, avec le moins possible de séquelles, les impacts
            et les accidents de l’existence, grâce à une structuration et à une cohésion solides.

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