Page 90 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL un grand projet humain / synthèse introductive
- devient d'autant plus inclusif qu'il dépasse notamment ses formes
d’organisation archaïques (telles que le tribalisme et le clanisme), et qu'il
est capable d’intégrer avec efficience toutes ses parties ;
- il devient d’autant plus utilement auto-correcteur qu’il est capable de
générer des agents et des organes épurateurs internes pour se maintenir en
bonne santé et éviter une prolifération d’agents et d’influx nocifs ;
- et il devient d’autant plus cohésif qu’il coordonne bien ses éner-
gies, ses flux, et ses organes, pour éviter leur désorganisation et com-
penser l’entropie de son système vivant.
Dans ce référentiel, en accord avec les principes sociétaux protecteurs
de l’ensemble humain, tout Être humain non fautif ne peut être victime
d’aucune créature, y compris humaine, sans que cette créature soit incapaci-
tée ou éliminée. A contrario, nul Être humain ne peut se prévaloir d'une
protection particulière lorsque, étant fautif, il est sanctionné par la force
correctrice sociétale légitime, sous réserve qu'elle soit organisée selon
l’intérêt général humain, et de sorte que l’ensemble de la chaine décision-
nelle et de commandement de la violence publique soit co-responsabilisé.
Il ressort aussi de ce référentiel légitime que le fait de tromper la so-
ciété humaine, de l’abuser, de la pervertir, ou d’y exercer une activité
socialement pathogène, notamment violente, n’est excusable par aucun
prétexte, ou allégation, même de force majeure ou par référence légale ou
religieuse. Tout fautif doit en répondre sans pouvoir opposer de circons-
tance atténuante, notamment de méconnaissance ou de pression alléguée.
Dans ces conditions, le but de l’activité des volontaires super-Y est
une autodéfense sociétale légitime, incluant une vaccination entretenue
qui empêche toute prolifération ou récidive nocives ; d’où leur appella-
tion par analogie aux anticorps des processus biologiques humains.
Une première catégorie justifiant d’être ciblée par les volontaires super-Y
est celle des criminels anti-sociétaux majeurs, c’est-à-dire les principaux
hiérarques, décideurs, donneurs d’ordres, prédateurs et accapareurs, sévis-
sant contre l’intérêt général humain dans les domaines politiques, écono-
miques et financiers, religieux, médiatiques, et administratifs, et pervertissant
notamment le droit positif pour en abuser. Une seconde catégorie
s’applique aux agresseurs anti-sociaux intermédiaires, tels que des exécutants
subalternes publics ou privés dévoyés, représentant une menace forte contre
le respect légitime et légal des citoyens et de leurs droits fondamentaux.
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