Page 92 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL                         un grand projet humain / synthèse introductive



             A  l’occasion  de  leurs  interventions,  les  volontaires  super-Y  doivent
          aussi dissuader et empêcher tous éventuels phénomènes connexes abu-
          sifs, notamment de vengeance ou de règlement-de-comptes privés, exer-
          cés par leur intermédiaire ou en instrumentalisant leur action. Ils doivent
          éviter par ailleurs que leur image vertueuse soit déformée artificiellement
          par  des  adversaires  malveillants,  entreprenant  de  les  dénigrer  et  de  les
          accuser mensongèrement, ou de mettre en scène de fausses actions et de
          faux groupes super Y, entre autres actions crapuleuses.
             C’est pourquoi une stricte régulation de leurs groupes et de leurs actes
          est importante, autant pour leur efficacité que pour leur crédibilité publique.
          Cela  implique  qu’ils  doivent  prévenir  et  bien  traiter  leurs  éventuels  pro-
          blèmes de discipline, d’éthique, de sanction des fautes, de cohésion, de pro-
          tection mutuelle, ainsi que le mandatement de leurs représentants-arbitres.

             Les volontaires super-Y doivent en outre bien gérer leurs informations.
          Ils peuvent organiser, de manière très sécurisée et internationale, un partage
          et une mise en commun de l’information utile à leur activité, et entretenir
          sur le web une Banque de Données des Griefs Sociaux et Sociétaux, où des
          personnes et des structures de bonne foi peuvent déposer des apports sour-
          cés,  vérifiables,  et  pertinents  (signalements,  renseignements,  analyses,  ar-
          chives, etc) aidant à confondre les principaux prédateurs, crapules, criminels,
          et autres agents pathogènes anti-humains dangereux.
             Dans ce cadre, les volontaires super-Y ne concurrencent pas les magis-
          trats et les policiers publics, et ne s’occupent pas des contentieux sociaux
          ordinaires. En nombre ajusté au strict nécessaire, ils contribuent seulement,
          en cas de carence du service public, à éliminer des agents pathogènes ma-
          jeurs, capables de développer des activités assez graves pour pervertir pro-
          fondément, voire pour détruire, tout ou partie du tissu sociétal et social
          humain. Seuls ces agents pathogènes ont à craindre les super-Y.

             Lorsque le fonctionnement public est redevenu réellement légitime, effi-
          cace, et sécurisant, le nombre et l’activité des volontaires super-Y doivent
          diminuer en conséquence. L’autorité judiciaire légitime, fondée notamment
          à connaître les groupes constitués, peut alors en limiter raisonnablement la
          quantité active, sans toutefois empêcher le maintien d’une veille citoyenne,
          a-minima mais efficacement réactive. L'objectif est alors seulement d'éviter
          que les anticorps sociétaux en fassent trop, au point de nuire par excès in-
          flammatoire à l'organisme qu'ils doivent normalement protéger.




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