Page 46 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL                         un grand projet humain / synthèse introductive



             En développant ses connaissances et son expérience dans ce sens,
          chacun peut participer à une amélioration générale où le progrès et la
          capitalisation des connaissances, des expériences, et des outils, améliore
          d’autant les chances de survie de toute l’espèce, en profitant à chaque
          génération,  et  à  chaque  membre  de  la  collectivité,  dans  un  ensemble
          proactif interdépendant. Chaque Être humain gagne donc à contribuer
          de mieux en mieux au bon développement adaptatif de cet ensemble.
             C’est  pourquoi  l'éco-humanisme  induit  une  volonté  éclairée
          d’adaptation  culturelle  permanente,  qui  participe  efficacement  au
          progrès  humain  d’intérêt  général.  Son  principal  moteur  prospectif
          anthropologique,  la  philosophie  du  développement,  suscite  l’envie
          d’approfondir, d’enrichir, et de participer utilement à la transmission
          d’un outil de progrès à la fois perfectible et essentiel. Un outil qui
          doit contribuer à favoriser la survie collective de notre espèce dans
          un univers encore inconnu, incertain, et potentiellement dangereux.
             Ce qui suit une tendance naturelle fondamentale, tant la principale
          préoccupation de toute entité vivante est de s’adapter et de survivre dans
          son environnement. Un environnement que nous commençons seule-
          ment à découvrir dans son immensité, et où nous ne pourrons survivre
          que collectivement et solidairement, en mutualisant notre intelligence.

             Nous nous inscrivons ainsi dans un grand mouvement naturel, où
          notre évolution culturelle est une forme particulière de l’évolution sys-
          témique du vivant, qui suit les lois de l’évolution générale universelle.
          Là,  nos  idées  elles  aussi  évoluent,  y  compris  accidentellement,  et  une
          sélection naturelle favorise  tôt ou tard  les plus  utiles et les  plus cohé-
          rentes.  Comme  notre  organisme,  notre  pensée  est  un  produit  de
          l’évolution universelle, où nos idées apparaissent et disparaissent, régres-
          sent ou se développent, en s’optimisant malgré tout.
             Surtout par leur synergie cohésive : en effet, nous avons découvert
          qu’il  faut  mobiliser  une  quantité  suffisante  d’éléments  interactifs  coor-
          donnés pour pouvoir fonctionner efficacement en système naturel auto-
          régulé. Alors, plus nous associerons de cerveaux producteurs de pensée,
          œuvrant constructivement en commun, plus nous améliorerons la puis-
          sance de notre intelligence collective, et aussi par voie de conséquence, la
          qualité évolutive et la préservation de notre espèce.



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