Page 32 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL                         un grand projet humain / synthèse introductive



             Alpharabius, ou Abou Nasser AL FARABI), (872-950)
             "Ce qu’il faut savoir avant d’étudier la philosophie".
             Jean PIC de la MIRANDOLE (1463-1494)
               "De la dignité humaine" (1489) et "l’Être et l’Un" (1492)
             Desiderius ERASME (1469-1536)
               "Éloge de la folie" (1511) et "Du libre arbitre" (1524)
             Michel de MONTAIGNE (1533-1592)  "Les Essais" (1588)
             Hugo GROTIUS (1583-1645) "Droit de la guerre et de la paix" (1625)
             Denis DIDEROT (1712-1784)
               "Pensées sur la nature" (1753) et "Jacques le fataliste" (1771)
             C.A. HELVETIUS (1715-1771) "De l’esprit" (1758) et "De l’Homme" (1771)
             Paul H. d’HOLBACH (1723-1789)  "Le système de la nature" (1770)

             Il faut noter que certains grands philosophes antiques de tradition
          orale, auxquels se réfère l’expression éco-humaniste, n’ont pas produit
          eux-mêmes de documents  écrits, et que leur pensée a été exprimée
          plus tard par leurs disciples. C’est le cas pour Thalès de Milet (625-547
          avJC), pour Anaximandre de Milet (610-546 avJC), et aussi pour So-
          crate (470-399 avJC), pour Pyrrhon d’Ellis (365-275 avJC), pour Zé-
          non de Kition (335-264 avJC).
             En outre, les textes des auteurs antiques et classiques sus-cités consti-
          tuent des références et des points de repère, mais qui ne sont pas tous à
          prendre au pied de la lettre pour caractériser l’éco-humanisme moderne,
          certains concepts anciens étant inévitablement dépassés. Quoi qu’il en
          soit, au fil du temps, les travaux de divers grands philosophes, tels que
          David Hume (1711-1776), Ludwig Feuerbach (1804-1872), ou Friedrich
          Nietzsche (1884-1900) pour notamment les effets religieux, ont conforté
          et prolongé les analyses éco-humanistes. Et cela continue.
             Un dernier point notable : on ne peut pas distinguer et comprendre
          toute l’importance du grand projet évolutif exposé ici, tant qu’on ne
          tient pas suffisamment compte de la projetabilité, de la cohérence, et
          de  la  nécessité,  de  tous  ces  apports  successifs  pour  la  maturation
          proactive, et la résilience, de l’Humanité. C’est pourquoi, dans ce livre,
          nous allons développer plus en détail l’origine, le sens, et le contenu de
          cette exceptionnelle dynamique contributive.


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