Page 102 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL un grand projet humain / synthèse introductive
Ce faisant, il relaie et améliore un patrimoine métaculturel qui résulte de
la qualité toujours améliorée du cerveau collectif humain, lequel mutualise et
transmet ce potentiel vital dans une dynamique existentielle protectrice.
Rappelons aussi à cet égard qu’en éco-humanisme, le terme existentiel
qualifie ″ce qui détermine la réalité scientifiquement analysable de l’exis-
tence d’un phénomène ou d’un Être, dans sa consistance et sa durée″.
Ce qui sous-tend le grand projet humain, sans pour autant avoir de
lien avec des courants intellectuels (philosophiques, littéraires, gnostiques,
etc) qualifiés d’existentialistes, mais qui ne correspondent pas à cette
définition, notamment lorsqu’ils induisent une connaissance de la réalité
par un dogme restrictif, ou par une libération imaginaire, à la fois égocen-
trée et pilotée par des référentiels générateurs d’angoisse, ou de non-
espoir dans le développement humain par sa force autogène d’ensemble.
Rappelons enfin que le terme entité (étymologiquement "ce qui est") re-
présente un objet existant ou virtuel, considéré comme une unité indivise,
incluant l'ensemble de ses propriétés et parties. En éco-humanisme, la Mai-
son humaine est l'entité organisée évolutive du fait existentiel humain.
Deux thèmes sociétaux importants restant à traiter
Deux thèmes importants de réflexion, à poursuivre et à situer dans un
référentiel législatif, sont restés en suspens; j'avais proposé ces textes lors
des débats inter-EH de 1998-1999 :
1 / L'internet, la cybernétique, l'informatique, les interfaces bio-électro-
niques, sont potentiellement très utiles si bien utilisés, mais potentiellement
aussi très dangereux en cas d'abus, d'excès, ou d'accident. Tout individu ou
organisation humaine doit donc rester capable de revenir en fonctionnement
biologique et social naturel aussi rapidement que possible, à tout moment,
pour sécuriser son cadre de vie. Toute disposition légale contraire est nulle.
2 / Outre les cas criminels, est aussi en situation de parasitisme social, et
sanctionnable en conséquence, toute personne (physique ou morale) qui ne
contribue pas suffisamment et utilement à l'intérêt général, selon ses capaci-
tés et les besoins réels, et en contrepartie équilibrée de ce qu'elle utilise des
ressources communes. L'appréciation de sa contribution relève d'une déci-
sion légitime et légale de la collectivité concernée, automatiquement, et/ou
sur demande de tout citoyen, ou groupe de citoyens, justifiant d'un grief en
la matière, y compris en évoquant le point 7 de la CFPSP sur la citoyenneté.
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