Page 11 - memento pratique eco-humaniste
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Memento pratique de l’éco-humaniste

             ● Le développement de toute activité humaine dans cet environne-
             ment doit être organisé et conduit dans des limites écologiques, dé-
             mographiques, et éthiques, fondées sur l’intérêt général humain, et
             sur le bon partage des ressources qu’il implique. Ce développement
             doit être raisonnablement limité et conditionné par des principes de
             prévention, de précaution, et de sanction.

             ● La meilleure gestion des ressources nécessite leur partage équi-
             table et équilibré, sur l'ensemble des territoires, entre toutes les col-
             lectivités concernées, et dans chaque collectivité. L'accaparement
             privé ou l’abus de tout ou partie des ressources d'utilité publique et
             collective est interdit et sanctionnable.

             ● Chacun est tenu de participer à la protection de l'environnement
             et à l'équilibre du biotope, et de n'y provoquer aucun effet néfaste.
             En contrepartie, la puissance publique doit aider chacun à vivre
             sainement dans un environnement sécurisant, et doit y favoriser un
             équilibre aussi épanouissant que possible pour tous, dans une dé-
             mographie ajustée au mieux, localement et globalement.

             ● Dans chaque collectivité, et jusqu’au niveau mondial, l'informa-
             tion, l'éducation, et la loi, doivent déterminer les choix, les com-
             portements, et les limites, qui permettent d'améliorer l'impact en-
             vironnemental et sociétal de l'activité humaine. La loi détermine
             les  conditions  d’empêchement  et  de  réparation  dans  lesquelles
             toute atteinte à l’équilibre et à la qualité de l'environnement et du
             cadre de vie doit être traitée.

             ● A tous les niveaux collectifs, la recherche scientifique et l'appli-
             cation  technologique  doivent  éclairer  et  respecter  les  choix
             éthiques et politiques, non contraires à l’intérêt général humain, lé-
             gitimement exprimés en matière de développement, de protection
             de l'environnement, de qualité de vie, d'équilibre du biotope, et plus
             largement de symbiose sociéto-environnementale. Les lois et les
             règlements établissent avec une faculté de réactualisation perma-
             nente les formes et les conditions de cette expression, dans l'esprit
             et la forme d'une démocratie participative la plus directe possible.





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