Page 15 - synthese introductive eco-humanisme
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Marc CARL                         un grand projet humain / synthèse introductive


                 Il peut y avoir encore des blocages culturels et des croyances sclé-
               rosantes, par exemple si l’évolution naturelle des espèces est encore
               contestée çà ou là. Mais grâce à de nouveaux moyens technologiques,
               électroniques et informatiques, on a pu fortement améliorer la mise en
               commun, la gestion, et la disponibilité de l’information, qui a pu circu-
               ler en grande quantité, de plus en plus rapidement et efficacement,
               dans  toute  la  communauté  humaine  mondiale,  reliée  et  dynamisée
               notamment par le "web" d'internet.
                 Cette meilleure circulation de l’information a favorisé des choix cul-
               turels plus riches, plus réactifs, plus pertinents, bien que parfois problé-
               matiques si l’information est corrompue. Mais cela a permis quoi qu’il en
               soit le développement de l’expression d’une des plus profondes pensées
               philosophiques historiques, l’humanisme (une anthropologie prospective
               naturelle),  prolongée  et  accomplie  dans  l’éco-humanisme,  pour  cons-
               truire une indispensable synergie sociétale et environnementale ad-hoc.
                 En effet, cet éco-humanisme a pour but d’inciter tous les membres
               de la grande famille humaine à renforcer leur ensemble socialisé, leur
               Maison commune, consciemment structurée dans et par un grand pro-
               jet collectif, perfectible en permanence. Un projet chaleureux et moti-
               vant,  basé  sur  l’union  et  la  solidarité  conscientes  du  plus  possible
               d’Êtres  humains,  optimisant  leurs  interactions  environnementales  et
               sociales pour se développer et prospérer de mieux en mieux.
                   En s’y engageant, on peut effectivement vérifier que ce qui procure
               l’un des plus grands bonheurs, c’est ce qu’on accomplit et ce qu’on
               partage avec d’autres Êtres humains, en faisant en sorte que l’intérêt
               personnel et l’intérêt collectif soient réciproquement satisfaits. Et pour
               que des Êtres humains puissent interagir ainsi entre eux, ils doivent
               savoir tirer profit de la meilleure information possible : pour mieux
               pouvoir, nous devons aussi mieux savoir.

                 Par là, nous pouvons mieux projeter : l’éco-humanisme développe
               donc une méthode efficace d’analyse de la réalité constatée par nos sens,
               qui s’attache à ouvrir notre esprit et à éclairer nos choix. Cela sans in-
               duire ni produire de dogme, ou de prêt-à-penser, mais plutôt l'éveil d'une
               conscience bien informée, capable de créer une libre synergie construc-
               tive et projetable d’un maximum d’esprits humains.



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