Page 3 - De la grande crise à la grande purge
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Marc CARL De la grande crise à la grande purge
Du diagnostic au traitement
Depuis la fin du 20 ème siècle il a fallu considérer avec de plus en plus
d’attention une pathologie sociétale qui avait impacté presque toutes les
nations du monde, et qui menaçait de conduire l’Humanité à un désastre.
Deux phénomènes s’y distinguaient : d’un côté, des ploutocrates transna-
tionaux, et leurs complices politiques occidentaux, persistaient à constituer
un groupe prédateur qui voulait continuer à s’imposer dans le monde entier.
Et d’un autre côté, des théocrates abrahamiques, obnubilés par leurs mythes,
tentaient eux aussi de s’imposer partout où ils le pouvaient.
Leur activité contaminait des structures sociétales essentielles, provoquant
des guerres de prédation, des guerres civiles, des guerres de religions, des
ruines, et une désagrégation d’une partie de la collectivité mondiale.
Cette ploutocratie et cette théocratie s’opposaient à la véritable démo-
cratie, qui faisait obstacle à leur activité ; elles en toléraient seulement
certaines formes corrompues dans la mesure où elles pouvaient en profiter.
Les expériences historiques confirmaient qu’il s’agissait de maladies graves
du corps sociétal humain, qui affaiblissaient son évolution et sa cohésion.
Aussi dangereuse l’une que l’autre, chacune de ces maladies, ayant déjà
contaminé environ un quart de la population mondiale, persistait à s’étendre
encore, tant qu’elle le pouvait. Et leur virulence anti-sociétale et anti-
démocratique était aggravée par une collusion occulte entre certains de leurs
éléments communs, et par leurs tendances expansionnistes respectives.
Or, les parties non encore contaminées de la population mondiale ne
voulaient souffrir d’aucune de ces maladies, ni d’aucune autre. C’était le
cas des très nombreux athées, agnostiques, laïcs, humanistes, ainsi que des
peuples héritiers des traditions philosophiques asiatiques (bouddhisme,
indouisme, confucianisme, etc). Et plus généralement, c’était le cas de tous
ceux qui, otages intérieurs des entités contaminantes, étaient des victimes
impuissantes de la maladie sociétale qui sévissait.
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