Page 142 - Annales EH 1998-2018
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Dans les actions d'ONG qu'il a dirigées, il s'est particulièrement occupé de l'aide à l'Afrique centrale et
saharienne, suivant en cela les traces de son père, Louis Carl, ethnologue français (1924-1982),
explorateur spécialiste des civilisations africaines, qui avait découvert et décrypté les fresques
préhistoriques du Hoggar et du Tibesti. Dans les ouvrages les plus connus de Louis Carl, Tefedest
(Arthaud, Paris -1953), La Ville de Sel (Julliard, Paris -1954), et Mountains in the Desert (Doubleday &
Cie, New York, 1954), on retrouve la source de l'inspiration naturaliste du fils.
Mais Marc Carl est allé plus loin. Il a rattaché l’humanisme environnemental à une philosophie de
l’évolution. Dans sa conception, le vivant intelligent peut changer tout ou partie de l’évolution universelle.
Et l’évolution humaine dépendant désormais plus de sa culture que de la sélection naturelle, elle doit
s’inscrire dans un processus d’adaptation permanente à son environnement évolutif, où sa pensée doit
rester aussi libre que possible, et où toute l’espèce doit nécessairement s’unir pour éviter de s’auto-
détruire, en partageant efficacement ses ressources. Marc Carl a voulu démontrer aussi que l'esprit humain
peut d'autant mieux progresser qu'il accepte l'éventualité de l'erreur et la possibilité de la corriger en
permanence.
Les principaux ouvrages de Marc Carl relatifs à l'écologie humaniste
Source : Wikipedia
Publié le jeudi 9 février 2006 dans Personnalités
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