Page 103 - De la grande crise à la grande purge
P. 103
Marc CARL De la grande crise à la grande purge
L’occident perdant pied, et même si plusieurs hauts-technocrates poli-
tiques en place cherchent à solidariser l'Union Européenne dans une croi-
sade identitaire hypocrite, les décideurs plouto-impérialistes pourraient tôt
ou tard, tout aussi hypocritement, les inciter à se débarrasser aussi de
leurs "idiots utiles" écolo-gauchistes, dont certains pourraient perturber une
reprise en mains autoritaire des populations. Jusqu'alors, les écolo-
gauchistes ont été manipulés (avec succès) pour saper partout des struc-
tures sociales protectrices traditionnelles, et pour favoriser une activité isla-
mique la plus corrosive et revendicative possible, alimentée par une forte
immigration musulmane, principalement ghettoïsée en Europe.
C'était pourtant une affaire de dupes.
Car compte tenu de son opposition anti-
occidentale endémique, cette communau-
té musulmane immigrée a toujours été
potentiellement retournable contre les
écolo-gauchistes immoraux qu'elle mé-
prise malgré leur aide, et elle pourrait être instrumentalisée pour les attaquer en
temps opportun. Une menace islamiste réactivée, à la fois interne et externe,
pourra alors justifier en Occident un renforcement sécuritaire impliquant des
mesures aussi dures que celles temporairement justifiables par la Covid19. Mais
rien ne garantit que la fragile structure étatique européenne actuelle puisse
gérer longtemps une explosion de violence à la fois interne et externe, en plus
de ses problèmes de contraction économique et de défaillance monétaire, et
elle pourra d’autant moins contribuer aux objectifs plouto-impérialistes.
Les USA suivent de leur côté une voie parallèle, où les écolo-gauchistes
et les minorités agressives sont devenus des ennemis intérieurs dangereux
contre lesquels une majorité traditionnelle pourrait opportunément se re-
composer, hors de toute nouvelle superstructure étatique illégitime. Les
structures étatiques corrompues par les plouto-impérialistes, structures qui
ne gouvernent qu'en apparence par des technocrates "politiquement cor-
rects", sont devenues des ennemis de la légitimité populaire résistante, dans
de nombreux pays, y compris aux USA.
Dans ces conditions, le chaos sociétal impulsé suivra sa propre dyna-
mique aléatoire, où chacun va devenir temporairement l'ennemi d'un ou plu-
sieurs autres, et où une violence sociale à la fois multifactorielle, cumulable, et
auto-alimentée, redistribuera finalement les pouvoirs, d'autant plus que les
plouto-impérialistes occidentaux et leurs comparses perdront les leurs.
103